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La Cour des Contes

Feux de brouilllard

Le projet

Entre 60 000 et 100 000 condamnations pour sorcellerie de 1580 à 1640, à 80% des femmes. L’imaginaire collectif a scellé leur sort en les affublant d’un nez crochu, de deux ou trois verrues et d’un chapeau tordu. Elles n’ont rien pour plaire, et pourtant, malgré tout, elles nous fascinent.
Tout remonte à l’enfance où nous avons rencontré nos premières sorcières, celles des contes de fées, souvent vieilles, laides et méchantes. Adultes, nous les redécouvrons en femmes guérisseuses, émancipées et puissantes. De ce paradoxe est né le spectacle : créer la rencontre entre les vieux contes populaires et le renouveau féministe autour des sorcières.

« Ce qui nous plaît chez les sorcières, c’est qu’elles questionnent le monde en le regardant de l’extérieur. Toujours exclues de la communauté, installées à l’orée d’un bois ou au cœur d’une forêt, les sorcières habitent et incarnent la marge. L’endroit de l’étrange, du déviant, du queer. »

Margot Charon et Charles Deffrennes écriture et récit
Olivier Villanove mise en scène
Juliette Morel scénographie
Titus accompagnement à l’écriture
Clara Malaterre et Arthur de Barrochez création musicale

Le soutien du Centre

Apport en coproduction

Autres partenaires

Production La Cour des Contes
Production déléguée La Maison du Conte
Coproduction Le Nombril du Monde à Pougne-Hérisson dans le cadre de La Petite Chartreuse, La Soufflerie / Scène conventionnée à Rezé. Ce projet est coproduit et soutenu dans le cadre du Programme Hélice, dispositif d’accompagnement collectif à la création, coréalisé par Le Théâtre des Sources à Fontenayaux- Roses, Rumeurs Urbaines / Compagnie Le Temps de Vivre à Colombes et La Maison du Conte de Chevilly-Larue, avec le soutien de la Région Île-de-France
Soutien Le LIEU à Gambais, Anis Gras, Le Lieu de l’autre à Arcueil, Le Théâtre de l’Usine à
Éragny

Les artistes

Margot Charon par Charles Deffrennes
Margot rejoint La Cour des Contes en 2014 et y apporte son goût des bonnes histoires et sa langue affûtée. Depuis, en allant puiser dans les histoires traditionnelles et la littérature, elle a développé son répertoire où l’on croise des femmes qui ont du panache et des petites choses qui font du bien. Margot s’est formée auprès de Muriel Bloch, de Catherine Gaillard et d’Abbi Patrix. Au printemps 2020, elle a été sélectionnée pour le séminaire What are we talking about ?, proposé par l’Université de Berlin et FEST (Federation of European Storytelling). Margot anime également depuis deux ans des ateliers autour du conte et du féminisme, où elle continue d’explorer son goût pour la narration et la réappropriation des récits. Mais il y a une chose qui ne change pas : elle aime les histoires qui finissent mal. Soyez prévenus.

Charles Deffrennes par Margot Charon
Membre de La Cour des Contes depuis 2016 et plus récemment du Labo de la Maison du Conte (promotion 2020/2021), Charles a commencé sa vie sur scène par le théâtre d’improvisation avant de trouver le chemin du conte. Il y explore un style de jeu : pétillant, aérien, clownesque, souvent emporté physiquement par ses histoires. Se définissant lui-même comme « sociodépendant », il a autant besoin d’une vie en meute artistique que d’un lien vibrant avec le public. C’est sûrement pour cela que le conte lui plaît autant : cet art qui mise tout sur une adresse directe au public et où le texte ne se fige jamais. En plus de raconter des histoires, Charles anime des ateliers de prise de parole en public en lycées et en prison et tente de faire pousser des plantes dans son jardin, sans succès jusqu’à aujourd’hui.

En savoir plus : courdescontes.com

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