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Pas de chance ?

Marien Guillé
Pas de chance Crédit Paul Thollet

Entre conte traditionnel et récit personnel, Marien Guillé explore la difficile période de l’adolescence

« Quand je suis né, j’avais les mains tellement fermées, mes doigts étaient tellement repliés sur eux-mêmes, que j’ai mis des années à les ouvrir complètement et à réussir à faire des gestes simples. Nouer mes lacets. Remonter une fermeture éclair. Éplucher une pomme. Allumer un briquet. Mes doigts et moi, ça n’a jamais fait la paire. J’en ai, pourtant, des doigts, comme tout le monde. J’ai deux mains, dix doigts. Modèle standard, tout va bien. Mais j’ai mis une éternité avant de pouvoir déchiffrer le mode d’emploi. J’étais sur la fin de mon adolescence, lorsqu’un jour j’ai entendu cette femme, dans ce petit village de la Drôme Provençale où je séjournais. Elle s’est mise à raconter une histoire… »

Ce voyage dans les méandres de la parole rend hommage aux histoires qui nous accompagnent et nous constituent.

En partenariat avec Le Poulailler

Conte Marien Guillé

Marien Guillé
Il se définit comme “poète de proximité. Un peu troubadour, un peu vagabond, toujours animé d’une volonté de partages et de rencontres. Sa poésie est celle du quotidien, des petites choses. Une poésie qui prend vie avec les gens, dans leurs gestes, leurs regards, leurs silences.

Soutien et complicité L’Eolienne (Marseille)
Accompagnement Instants d’Eden au Nombril du Monde (Pougne Hérisson, Deux Sèvres)
Apport en coproduction Centre des Arts du Récit (Saint-Martin-d’Hères)
©Paul Tholle